Conte de Tsvika, portes ouvertes 4 & 5 septembre 2010 «Les guirysseurs» De toutes les maladies Des pires épidémies L'en est une mes amis Dont jamais on ne Guiry C'est 1a... Et! Oui c'est Ia vie Cette si bonne pandémie Qu'attrapèrent Eve et Adam A cause...grâce à un serpent Pour les uns venait d'une pomme Pour les autres d'une figue Peu importe c'était tout comme Tout heureux dansèrent la gigue Mais n'en furent jamais guéris Car chassés dit-on d'Eden Ils devinrent des ennemis Faisaient vraiment la peine Et chacun dans son village Avait sorcier ou bien mage Qui parlait de faire dommage De défendre cette adage N'aimaient pas celui qui dit Préferaient tous les non-dits Attendirent qu'on leur dise Peu importe si bêtise Maintenant devaient mourir Puisqu'ils connaissaient le pire Tout début a une fin Comme chaque jour a un matin S'installèrent où ils le purent Terre légère ou bien roc dur Firent de l'eau un vrai combat Etaient prêts fallait voir ça Pourchassèrent ici et là En posant de drôles d'appâts Tous ces hommes qui n'étaient pas Les enfants de leurs papas Au début ils se mangèrent Puis bientôt s'exécutèrent La tribu devint une troupe Pour leur chef quoiqu'il en coûte Apparurent les armées Les pays mal dessinées Certains rêvaient d'occuper Et les autres de résister Avaient besoin d'espionner Pour savoir ce que tramait L'ennemi cet étranger Qui rêvait d'accaparer Toutes Ieurs terres et ses trésors Et tant pis pour tous les morts Fallait tout organiser Et surtout bien s'informer Oui mais comment comment faire Pas facile de déguiser Quand on est d'une autre pair Ce qu'on ne veut pas montrer Attrapèrent certains oiseaux Dont ils firent des messagers Des rapporteurs en un mot Toujours à I'heure toujours prêts Annonçaient parfois la guere Oh! Mon Dieu, mais quelle misère Car les hommes voulaient la faire Et surtout Ia der de der Auraient mieux valu se taire Ah! Les hommes quel mystère Der de der tu parles rnon frère Pleureront encore les mères Car ils aiment oui aiment la faire Que ce soit dans le desert Ou au fond de toutes les mers Et parfois même dans les airs Certains autres portaient l'amour Qu'il posait en haut d'une tour Une bien drôle de prison Qu'on appelle aussi donjon Où vivait une princesse Que I'on avait enfermée Car un prince lors d'une messe Avait voulu l'épouser Mais son père n'en voulait pas Le traitait de renégat Fils de roi? n'importe quoi Mais enfin mais qu'est-ce qu'elle croit En duel s'étaient battus Mais personne n'avait vaincu N'avait plus qu'à se sauver Dans un joli conte de fees Quant aux autres les Hubelles Les plus grasses les plus huppées. Les élevait pour la noël Ou encore la trinité Les servait à ces empereurs Aux plus grands comme aux sans coeur S'en gavaient pardonnez moi N'importe quand à toute heure Les esclaves les sans parents Les vilains et les manants Ne devaient pas en goûter Sous peine...d'être dévorés Par des lions dans I'arène Oh! Quelle horreur mais quel enfer Et tout ça toute cette peine Pour un oiseau dit de chair Leur restaient d'autres volatiles Les moins bons les inutiles Ces corbeaux oiseaux de sorcières Venus tout droit de I'enfer Et tant pis pour cet oiseau Qui Guiry de bien des maux Chez le gras nettoie les reins Chez les autres I'intestin On le croyait au dix septième A Paris comme à Versailles Et Louis le quatorzième En mangeait vaille que vaille On les appelle pigeons Vivent parfois près des maisons A Venise comme à Paris Ils y ont même leurs nids Eux bien sûr ne s'en vont pas Ils sont bien ils restent là Dans nos rues dans nos jardins Trouvent tout même des grains Ils n'ont rien de voyageur Que feraient-ils bien ailleurs Ils sont même un peu pépères Aiment la ville et ses grands-mères Petit petit par ici Ils aiment bien cette litanie Que parfois même les enfants Leur susurrent tout doucement Bien qu'on les nomme Biset IIs n'ont rien du musicien Sérénade ou menuet Ils ne chantent pas si bien Mais quand ils tombent amoureux C'est pour Ia vie devant eux Une seule femelle un seul mâle Toute la vie leur est égale Se bâtissent d'abord un nid Où naîtront leurs tous petits Parfois un quelques fois deux Qu'ils veilleront à qui mieux mieux Pigeon pigeon pigeon vole De 11 heures à 18 heures Pigeon pigeon pigeon vole Les protège du malheur Pigeon pigeon pigeon vole Mâle à toi si nourriture Pigeon pigeon pigeon vole Manque à ta progéniture Pigeon pigeon pigeon vole De soirée en matinée Pigeon pigeon pigeon vole Veille-t-elle sur ses bébés Pigeon pigeon pigeon vole Re-pond-elle dans la journée Pigeon pigeon pigeon vole Donne leur à becqueter Mange mange mange les bébés Comme c'est bon c'est bon le lait Mange mange mange les bébés De jabot s'appele ce lait Mange mange pigeonneau Ainsi deviendra plus gros Mange mange pigeonneau En trois jours trois fois plus beau Ainsi font pendant cinq ans Lss pigeons ces bons paients Alnsi font pendant cinq ans Oh! Bien près de cent vingt enfants Les élèvent vingt huit jours Le vrai cycle des amours Puis les laissent s'envoler Et retournent convoler Oui mesdames et messieurs Monsieur Huppe de Guiry Vous I'expliquerait bien mieux Le ferait comme un ami Mais voilà il n'est pas là Car sa ferme n'attend pas Alors je vais essayer De bien tout vous expliquer Dans sa ferme de la Nourotte Ils élèvent des pigeonneaux Les vend au Lapin compote Qui les cuisine en un mot Si vous voulez y goûter En déguster en entrée Il n'y a qu'une chose à faire C'est aller jusqu'à Auvers Suivez le Chemin des peintres Un tout petit restaurant Et le manteau sur un cintre Commandez demandez en Il y aussi Cormeilles Avec sa maison Cagna On y mange des merveilles Pigeon miel et quinoa J'aurais pu m'arrêter là Et vous quitter comme cela Mais venu de I'au delà Huppé de Ia Groye me cria Ola! Oui toi le conteux Ne deviendrais tu pas vieux Où veux-tu me pigeonner Tu dois aussi leur conter Ma vie en Nouvelle France Quand je partis à l'aventure Oh! Ce n'était pas des vacances Et l'océan d' la démence Mille six cent soixante dix Un peu moins de quat'cents ans J'en avais assez d'ici Et de tous ces paysans Uu matin j'ai tout quitté J'avais besoin de rêver Je les ai tous salués Et j'm'en suis très vite aller Oh! Si je pouvais goûter A ces drôles de pigeonneau Mais je ne peux les toucher J'suis plus d'ici mais d'là-haut Alors faut pas m'oublier Et puis la ferme d'la Nourotte Ca m'plairait de la hanter J'y r'trouv'rais tous mes potes «D'abord Mon Sieur de Huppé C'en est fini de ton de N'en parle pas à Olivier Et ton é est devnu E Quand ça tu ne le sais pas? A la grande Révotution! Quand enfin le Tiers Etat Se sentit avoir mission De produire de quoi manger Pour l'ensemble des citoyens Oh! Je crois bien qu'il rêvait Mais alors voulait du bien» A Guiry Gury euiry Et qui rit le vendredi... Un lutin s'était perdu Dans la grange qui I'eut cru De la maison de Sicambre Enfin de Guiry en fait Avec bien sûr tous ses membres C'était en six cent trente sept Mais tant de temps a passé Et Guiry s'est transformé En un très joli village Bien d'aujourd'hui mais sans âge