Pension équestre de la Nourotte, rue du Lavoir, 95450 Guiry-en-Vexin 07 89 43 80 93 rom.huppe@sfr.fr


Un peu d'histoire

Depuis un siècle, la Nourotte, la famille Huppe et Guiry-en-Vexin sont étroitement liés.Croix pattée Croisette

Pour les fans d'Histoire, la monographie de l'instituteur de 1899 donne une belle image de la vie à Guiry à la fin du 19ème siècle. Elle est disponible aux archives du Val d'Oise. Vous pouvez aussi visualiser ce document en cliquant sur le lien suivant : Monographie de l'instituteur (1899)

Une seconde monographie, réalisée par X. De Maistres en 1954, donne une idée précise de la grande ferme Monographie de 1954

André Huppe donne une description plus simple de la grande ferme dans les années 50.

Il a écrit aussi un bel article sur la vie agricole dans le Vexin pendant les années 50.

  • La Nourotte
  • La famille Huppe

Le nom La Nourotte, après recherche par M. Lapalu, chef de service aux Archives départementales du Val d'Oise, semble venir du mot "nourrain", c'est-à-dire un jeune porcelet et, par extension, terre en jachères sur laquelle on fait pâturer le bétail. Dans le Littré, le terme "nourrain" correspond à un petit poisson qu'on met dans un étang pour le peuplement. Olivier préfère le porcelet car plus en adéquation avec une ferme.

En faisant quelques recherches, on découvre le cimetière franc de la Nourotte mis à jour à la fin du 16ème siècle (extrait de Visite du site archéologique de Guiry-en-Vexin par le groupe parisien de l'A.F.D.U.).

On retrouve la Nourotte sur le plan cadastral de 1831 (plan complet visible aux archives départementale du Val d'Oise).

La Pension équestre de la Nourotte a été créée en 1992 et développé à partir de 2010. En 2020, un bâtiment de 544m2 abritant 15 boxes a été construit, ainsi que la carrière de 3.700m2.

Les origines vexinoises de la famille Huppe remontent à plus de 400 ans.

Romain, passionné d'équitation, après un bac professionnel Conduite et gestion de l'entreprise hippique, un BTS Analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole en alternance au Haras de Villers à Erquery, puis aux Ecuries de Saint-Martin à Saint-Martin-la-Garenne, a passé un BPJEPS Equitation lui permettant de donner des cours pour enfants et adultes, ainsi que d'encadrer un large éventail d'activités équestres.

Olivier, le père de Romain, est exploitant agricole à la Nourotte depuis 1989. Il produit blé, maïs, pois, colza, orge de brasserie, betterave et féverole. Début 2006, il se diversifie en créant un élevage de pigeonneaux, le seul élevage de ce type dans le Val d'Oise. Olivier arrêtera cette activité en 2011Retrouvez la présentation des pigeonneaux de la ferme de la Nourotte en cliquant sur ce lien.

De nombreux articles sont parus à propos d'Olivier et des pigeonneaux. Un article, paru dans le numéro de décembre 2008 dans le magazine Vivre en Val d'Oise, fait une belle synthèse : 

Olivier nous propose une recette de pigeonneaux aux amandes dans le livret de recettes du Parc Naturel du Vexin. Une autre recette de Pigeon du Vexin rôti et glacé est proposée par le chef Thomas Cagna. On retrouve le chef Thomas Cagna dans l'émission Côté Maison en 2008 où il propose la recette du pigeonneau laqué

Le grand-père de Romain, André, exploitant agricole, a été maire de Guiry-en-Vexin pendant 36 ans, succédant à son père, Joseph, maire de Guiry-en-Vexin pendant un an et devant passer la main pour cause de santé.

André Huppe, passionné d'archéologie, est à l'origine du Musée Archéologique Département du Val d'Oise après avoir découvert en 1953 le site des Terres noires, "sur les Quais". Sa découverte, il la raconte dans le bulletin des Amis du Vexin Français n° 42, au niveau de la page 53.

En 1960, on voit André Huppe dans le reportage "un paysan à Paris", où il emmène sa vache au salon de l'agriculture. Ce reportage déclencha une polémique à cause des coupures et des dialogues couverts par de la musique militaire, modifications assimilées à de la censure.  Voir les articles publiés à cette occasion dans les journaux de l'époque (cliquez sur l'image pour l'agrandir) :

Articles
Scénario initial de l'émission et Retranscription du scénario

On le voit à nouveau dans 2 autres émissions :

Ces 3 émissions sont disponibles sur youtube en mode privé, les liens sont fournis sur simple demande à Michèle/Olivier.

1937 chevaux à GouzangrezDe nombreux témoignages d'Olivier et son père André ont été repris dans les fascicules de l'exposition "Partie de campagne" en 2018, documents édités par le département du Val d'Oise, plus particulièrement dans le tome 2 : Mutations et parcours de vie.

Ne négligeons pas le tome 1 : un siècle de révolutions agricoles. On y apprend, page 14, qu'en Ile de France, les recensements comptent, en 1892, 2 794 529 chevaux de ferme. Ce nombre reste stable jusqu'en 1938. Dix ans plus tard, en 1948, les chevaux de trait ne sont plus que 2 418.